Echos... | du 19 février 2005. | ||
Vétérans du roi Albert 1° | |||
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Ce 19 février, l'église de Spa a été choisie pour la commémoration du Roi Albert 1er et de ses vétérans. De nombreuses personnalités avaient répondu à l'invitation de la section locale dont le président est Monsieur Constant COLLARD. L’accompagnement musical de la cérémonie a été assuré par le groupe vocal Charles Constant de Montegnée. | |||
Dans la lecture de l'Évangile selon Saint Matthieu (Mt 6,25) lu à cette occasion, Jésus nous dit : "Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ? | |||
Monsieur le Doyen a évoqué la personne du Roi Albert 1er ainsi que l'engagement civique de ses preux soldats en ces mots : " Soyons francs, le souci de l’homme d’aujourd’hui, c’est le manger, le vêtir, ce sont les biens de consommation et pourtant l’Évangile nous dit : à chaque jour suffit sa peine. N’entrons pas dans la spirale de la recherche des biens matériels. L’homme a besoin d’une spiritualité, d’une vie intérieure qui donne sens à son quotidien. En cette année où nous célébrons le 175e anniversaire de notre pays, nous ne pouvons pas oublier le chemin parcouru par tous ces pionniers qui ont fait de notre pays ce qu’il est actuellement. Si aujourd’hui, nous faisons mémoire des vétérans d’Albert 1er , nous n’oublions pas le dynamisme que le Roi chevalier a insufflé pour une Belgique prospère. Qui sont ces vétérans d’Albert 1er, ceux qui ont servi le pays de 1909 jusque 1934, c’est-à-dire durant la première guerre mondiale pour certains, durant le second conflit qui suivra pour d’autres. Ils ont donné leur santé et même leur vie, nous montrant, aujourd’hui encore, le sens de la patrie et de l’action civique. Permettez-moi de vous livrer quelques extraits du message du Roi Albert 1er lors de son discours à la chambre le 22 novembre 1918. Son appel est encore d’actualité. Le roi y parle de : " la nécessité d’une union féconde qui exige la collaboration sincère de tous les enfants d’une même patrie sans distinction d’origine et de langue. Pour perpétuer l’unité et l’indivisibilité de la patrie, affirmée pendant la guerre par le sacrifice de tant de sang, un respect réciproque des flamands et des wallons doit imprégner l’administration, donner à chacun la certitude d’être compris dans sa langue et lui assurer son plein développement intellectuel. L’intérêt même du pays comporte que chacune de nos deux populations puisse dans sa langue, développer pleinement sa personnalité, son originalité, ses dons intellectuels et ses facultés d’art. Ainsi on ne comprendrait pas que l’union féconde dont les belges ont donné un si admirable exemple pendant la guerre, fit place dès le lendemain de la libération du territoire, à des querelles stériles". Oui, nous sommes tous ici pour réaffirmer que l’union sera notre force. L’union de toutes les forces vives. Chacun selon sa mission propre, est appelé à communiquer cette force qui bâtira un monde de justice et de paix, un monde où l’homme sera respecté dans sa vie active, spirituelle et sociale, un monde qui fera l’unité dans la diversité. Que résonnent les paroles de l’apôtre Paul : " Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu", | |||