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La
salle des sports de l’école Saint Roch à Theux était bondée,
vendredi passé.
Plus de trois cents personnes de tous âges avaient répondu présent
à l’invitation de la pastorale des jeunes du doyenné de Spa.
Elles n’ont pas été déçues.
Sur une grande scène, magnifiquement éclairée, Philippe Vauchel,
Théo Mertens et un groupe de jeunes musiciens
ont rendu très vivantes les interrogations, les indignations
et la très lente conversion de Bernadone, le père de François.
Quoi de plus normal ! Un fils, apparemment troublé
psychologiquement, qui devient un pouilleux en guenilles, la honte
de la famille, alors qu’auparavant il était ce beau jeune homme,
riche et doué, que le tout Assise admirait et que les gentilles
dames de la ville auraient bien apprécié comme gendre.
La dramatique était bien balancée, des temps de parole, de chants
et de musique.
Le texte comportait de l’humour et aussi des réflexions profondément
spirituelles et théologiques. Un langage très abordable rend le
spectateur partie prenante de la dialectique père-fils qui
s’amplifie de plus en plus au fil de la tension générée.
Les chants aussi donnent à penser sur la pauvreté, le conflit des
générations, le besoin de tailler sa route sans vergogne et
d’aller de l’avant pour tendre vers la réalisation de la
vocation qui emporte le jeune François vers le don total de son être.
Des chants de louanges à la manière du « poverello »
ont terminé la représentation.
En fin de soirée, autour d’un verre, le monde s’est attardé
pour partager sur le message reçu et la qualité de la représentation.
GM
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