Histoire... Visite de l'église | |||||||
L'Eglise actuelle fut
élevée en 1885 sur I'emplacement d'édifices antérieurs, dont le premier date du
début du 15e siècle. Elle est bâtie en petit granit dans Ie style
roman-rhénan (Ecole de Cologne). Ce style fut de tradition depuis Notger dans les
vallées de la Meuse et de la Sambre. Elle rappelle notamment St Castor de Coblence et
l'église d'Andernach en Allemagne. Construite par I'architecte Eugène Charpentier de Beloeil, elle fut consacrée Ie 2 octobre 1886 par Mgr. Doutreloux, évêque de Liège. L'aménagement intérieur est dû au successeur d'Eugene Charpentier, I'architecte C. Sonneville, originaire lui aussi de Beloeil. |
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Le Maitre-Autel, la Chaire de Vérite et les autels des Chapelles Absidiales ont
été exécutés par le sculpteur Pierre Peeters d'Anvers, d'après les dessins de I'architecte C.
Sonneville.
Ils ont été réalisés en marbre de Botticino, les statues en albatre de
Benglich. |
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Dans Ie transept de droite, Mémorial de la Confrérie du T.S. Sacrement, haut-relief
dû au sculpteur liégeois Jean Del Cour et datant de 1669. Cette composition uniquement décorative groupe des anges porteurs de ciboire, d'épée, de crosse et de cartouches à inscriptions. Un grand écusson porte Ie texte suivant, repris au chapitre XII de l'Exode et qui célèbre la remise par Dieu a MoIse de la Loi Ancienne: «Ce jour sera pour vous un jour célèbre et très saint et vous Ie célébrerez dans la suite des ages». Une autre inscription est libellée comme suit: «La confrérie du T.S. Sacrement de I'autel accordée a perpétuité à cette église par N.S.P le Pape Alexandre VII Ie 13 avril 1662». Erigée par l'autorité et sous la protection spéciale de S.A.S. Maximilien Henri, archevêque et électeur de Cologne, évêque et prince de Liège, le premier dimanche après la fête de St. Jacques apôtre, auquel jour de chaque année s'en fait la solennité...» Sur le pilier a la droite du choeur, peinture représentant Ie Christ en Croix, accompagne de St. Roch et de St. Sébastien. Datée de 1598, elle est attribuée a Ramey, un artiste liégeois. St. Roch a une tunique courte et un chapeau relevé, avec les insignes des pélerins de Compostelle; un ange soigne les plaies qu'il a a la jambe droite. St. Sébastien, perce de flèches, est attache a un arbre au tronc brise. La toile porte, en latin, I'inscription suivante: «Pierre le Clerc, noble parisien, en reconnaissance de la santé rendue a sa très fidèle épouse attaquée de la peste a Spa, a fait poser ce monument, Ao 1598». |
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Dans le transept gauche, grande toile représentant l'Ascension du Christ. Elle est due au peintre Mathieu Nisen (1819-1885) originaire de Ster-Francorchamps et provient de I'ancien Maître-autel. C'est le même artiste qui peignit I'actuel chemin de Croix. | |||||||
Le vitrail central du transept de gauche, dedié a Notre-Dame de Montaigu, fut
donné par la reine MarieHenriette, épouse de Léopold II, roi des Belges. Durant
le long séjour qu'elle fit a Spa, la reine assistait chaque dimanche a la messe. C'est dans cette
église qu'eurent lieu ses funérailles en 1902. |
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Dans la partie supérieure de la nef centrale, se trouvent six belles statues en bois du sculpteur
liégeois Guillaume Evrard, de l'école de Jean del Cour. Elles datent de 1750-1751 et
représentent la Vierge portant l'Enfant, Saint Joseph, Saint Luc, Saint
Remacle,
Saint Roch, et un ange gardien |
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